Communarde et syndicaliste.
Institutrice très active lors des évènements de la Commune en 1871, Marie Bonnevial est révoquée de l’Instruction publique pour refus d’enseigner les matières religieuses. On lui doit la création du tout premier syndicat de l’Enseignement.Elle s’exile en Turquie pendant le gouvernement de l’Ordre moral et, dès son retour, s’installe à Paris. Condamnée en correctionnelle pour avoir participé avec Jules Guesde à l’organisation d’un Congrès ouvrier international, elle milite aux côtés de Jean Jaurès et contribue à la formation de plusieurs syndicats féminins.Elle est la première femme élue à la Bourse du Travail. Publiciste au journal La Fronde, elle s’implique dans l’organisation du mouvement socialiste, mutualiste et coopératif, participe à la fondation du Conseil national des femmes françaises où elle préside la Section du Suffrage et dirige la Ligue pour le droit des femmes à la suite de Maria Pognon.Initiée en 1894 et assumant de hautes responsabilités, elle deviendra le second Grand Maître de l’Ordre après Marie Georges Martin.
BiographieDominique Segalen est graphiste et auteur de cinq romans parus aux Éditions Luce Wilquin, d’un ouvrage illustré : Genèse et fondation de l’OMMI Le Droit Humain, Éditions Detrad en 2016 (Prix de l’IMF catégorie Histoire) et deux monographies de membres fondateurs du Droit Humain : Marie Béquet de Vienne et Maria Pognon.Membre de la Commission de l’Histoire de la Fédération Française du Droit Humain, elle a choisi de mettre en lumière les personnages et événements ayant marqué l’histoire de son obédience.