Dans ses rapports avec l'Alchimie et la Franc-Maçonnerie
Oswald Wirth est à la source du renouveau des études symboliques et traditionnelles à la Grande Loge de France et dans la maçonnerie française en générale.
En ce sens, son oeuvre fut fondamentale et ses ouvrages sont toujours lus par des milliers de francs-maçons. Pour Oswald Wirth, la suite des opérations alchimiques et la succession des épreuves qu'ont à subir les francs-maçons repose sur une même symbolique. Les mêmes données initiatiques se traduisent par des allégories empruntées, les unes à la métallurgie, les autres à l'art de bâtir : l'abandon des métaux à la porte du Temple correspond à la suppression de toute impureté sur la Matière, le cabinet de reflexion à l'oeuf philosophale hermétiquement fermé, etc.
Pour lui, on peut comparer ce programme symbolique à celui du grade de Maître maçon qui est l'aboutissement de la véritable initiation maçonnique. La franc-maçonnerie n'est, de ce point de vue, qu'une transposition de l'alchimie. La transmutation des métaux, c'est la transformation de l'homme ignorant en homme instruit. L'or potable que l'on cherche à produire symboliquement, c'est la perfection humaine.
C'est cette alchimie-là que cultive Oswald Wirth, en ne l'envisageant pas comme un but, mais comme un puissant moyen d'arriver au discernement du Vrai conduisant à la réalisation du Bien.