Après les nombreux ouvrages parus sur le tricentenaire de la création de la franc-maçonnerie, ce livre reprend des textes parus dans le numéro 80 de la revue « Chroniques d’histoire maçonnique » du GODF, eux-même étant la reprise des communications présentées lors de la journée d’étude autour du tricentenaire de la naissance de la Grande Loge d’Angleterre, organisée le 24 juin 2017 rue Cadet par l’IDERM, comme le rappelle Pierre Mollier dans sa préface.Pierre Mollier qui présente ainsi les 4 parties du livre : (…) Ainsi, la Grande Loge n’aurait pas été fondée en 1717, mais en 1721. Cécile Révauger nous rend compte de toute la richesse et des débats de l’érudition maçonnique britannique récente à ce sujet. Le problème touche d’ailleurs moins la date, mais la nature du « projet de 1717 » ou « de 1721 » que met en lumière cette controverse sur les origines. 1717 ou 1721, très tôt, cette nouvelle Maçonnerie passe la Manche s’implante à Paris, peut-être dès 1725. Elle est encore très marquée par ses origines anglaises et Pascal Dupuy éclaire ses débuts en s’interrogeant sur l’image de l’Angleterre dans la France « post-Régence » des premières années du règne de Louis XV. Roger Dachez reprend le difficile dossier des premières Loges françaises et nous propose un état des faits qui semblent maintenant bien établis et des hypothèses qui permettent de rendre compte du succès si rapide de la nouvelle sociabilité dans notre pays. Enfin, de Londres à Paris, ce sont aussi des textes qui ont traversé la mer, et Philippe Langlet nous présente la réception française des « Constitution d’Anderson » de 1723. (…)