L’idéal du jeune José Beaumont est d’être un illégal,équivalent aujourd’hui du hors-la-loi d’autrefois. Mais hors-la-loi édulcoré quand l’ensemble de la classe dirigeante s’efforce d’ignorer, de tourner ou de violer les lois avec plus ou moins de bonheur. José vit chez son père, un illégal parmi d’autres, aux Merveilles, la plus belle résidence de la côte, mais il s’en évade tant qu’il peut pour se rendre Cité Mondragon où ses potes, les Boxers, l’initient aux vols de voiture, aux trafics de drogue et aux viols collectifs. Du coup, survient le drame entre père et fils, deux illégaux : l’un qui se proclame tel et risque gros, l’autre, qui connaît l’art des transgressions, mais que son fils met en péril.
Sur tous deux, plane l’ombre d’un géant : Max Doré, l’oncle de José, devenu un chanteur célèbre après vingt ans de réclusion criminelle.
Parmi ses chansons célèbres, il y a La femme de trente ans. Cette femme, c’est Rose. Elle n’est pas la mère de José, mais l’a élevé comme un fils. Pendant vingt ans, elle a visité tous les parloirs des centres de détention où Max Doré était transféré du temps qu’il avait déclaré la guerre à la Pénitentiaire.
