En 1939, Albert Camus, jeune dramaturge, exprime sa vision toute personnelle de la marche humaine vers l’absurde au travers de son personnage de Caligula. C’est le même Caligula, mais quatre ans plus tôt, le jour où il s’apprête à recevoir l’Imperium, que Jean Verdun fait revivre dans Grand Jour d’espoir au cap Mïsène.
Quand un personnage est issu de l’Histoire, nous savons comment il va finir. Caligula, que le pouvoir a rendu fou, ne pouvait pas mourir autrement que l’a montré Camus.
Mais comment a-t-il commencé ? De quel pied est-il parti vers le Pouvoir et vers l’Absurde ? Tibère avait-il raison de ne voir qu’un crétin en ce jeune homme ? N’y avait-il aucun moyen de l’initier à un autre destin ? La pièce de Jean Verdun nous laisse répondre nous-mêmes à ces questions fondamentales sur la manière dont se décident nos destinées.